Le G.Bistaki est un collectif de danseur-ses/jongleur-ses, réunis afin de bouleverser leur quotidien artistique et scénique en innovant dans la manière de rechercher et de représenter.
L’essence de leur mode de représentation est leur rapport à l’espace : le G.Bistaki développe des représentations in situ et s’épanouit en lien étroit avec les caractéristiques spatiales et sociales d’un lieu.
L’environnement, qu’il soit urbain ou rural, à ciel ouvert ou fermé, est le théâtre de son action.
En ce monde où tout s’accélère, se condense, se confond, le G.Bistaki propose de s’extraire, physiquement et mentalement. De s’extraire avec calme, vers un Bel Horizon. Dans ce paysage, l’œil opérera son pouvoir sélectif, il y croisera un nouveau peuple où Hommes et Femmes sont présentés dans un costume pouvant s’apparenter à un uniforme. Quel est ce clan ? Des paysans, une meute de loups, une entité culturelle…
Une société voit le jour. Des personnages rustres et contenus à l’énergie explosive. Des « hommes-tuile », « des hommes-sac », des animaux (chiens-tuile, oiseaux-sac), se côtoient, s’affrontent, s’aident, ouvrant le regard sur des traditions étranges, des habitudes déplorables et des images enchanteresses. Entre cigale et fourmi, on construit, on danse, on détruit. De Bilal aux Shadocks, les évènements se succèdent telle une BD vivante.
En 2010, Nicanor de Elia et Sabina Scarlat fondent le Garage29, un espace de recherche en arts du spectacle. Le Garage29 accueille des chorégraphes émergents de toutes parts du monde et s’établit au fur et à mesure comme un lieu d’inspiration dans les échanges artistiques à Bruxelles.
C’est un atelier, une scène et un carrefour où l’on est stimulé à réinventer de nouveaux cadres, systèmes et formules de création.
Depuis, le Garage29 a créé trois spectacles/performances avec Monsters, en 2013, un projet multiforme autour du sac en plastique. Entre 2013 et 2015, il s’immerge dans un quartier Schaerbekois d’émigrants et travaille avec les habitants et associations à la création d’un docu-fiction, Le départ. En 2016, il crée Uniforme, un pas de deux dansé sur six tonnes de sable.
Un acte d’amour envers les restes poétiques de nos vies logiques. Dans un jeu d’ombres surgissent de la matière noire plastique, des bouts de corps, des membres, parfois démultipliés, des créatures recomposées capables de sauter la dimension de la réalité.
Monsters présente un univers plastifié, une vision futuriste d’un monde après le monde où n’existe plus qu’une matière noire plastique.
Posant cette aliénation au plastique comme point de départ, la compagnie du Garage29 présente l’esthétique comme seule possibilité de poésie.
Chapitre 2 – Chapitre 3 – Chapitre 4 – Chapitre 5
Docu-fiction réalisé en collaboration avec les habitants du quartier Coteaux-Josaphat, Renovas et les Halles des Schaerbeek.
À Schaerbeek, dans le quartier Coteaux-Josaphat, une étrange communauté a vu le jour. Les Hespériens, groupe à l’histoire et aux mœurs mystérieuses, se vouent depuis des années à une mission : faire de Mars une terre d’immigration idéale, et y arriver les premiers. Comment comptent-ils arriver sur Mars et pour y faire quoi, au juste ?
Pendant 18 mois, le Garage29 a mené l’enquête, auprès des habitants du quartier – pros-Hespériens, anti-Hespériens, et sans opinion…
Vidéo performance crée en 2017 pendant le festival UP ! au Garage29, Bruxelles, Belgique. Nicanor de Elia et Sabina Scarlat.
Vidéo performance crée en 2012 avec le collectif Tupperware au Garage29, Bruxelles, Belgique.
« Ce spectacle prends racine dans les carnavals sauvages, le rock et le latin power. Une masse des corps qui voyagent d’un univers à l’autre dans un crossfade constant créant un voyage psychédélique et circassien où les interprètes se transforment en bêtes mystiques, icônes de mode ou simples mortelles ».
« Toutes sortes de combinaisons d’opposés peuvent être comprises comme des structures bipolaires : jour / nuit, homme / femme, vie / mort, yin / yang, ciel / terre, dessus / dessous, innocence / péché, soleil / lune. La structure du monde consiste en une infinité de paires opposées. Nous explorons la tension qui peut exister entre le vent et les arbres, la pluie et le toit, le serpent et la souris ».
Brutal est une performance, du jonglage en groupe, sans artifice, des relations brutales, des mouvements sans manières. Les corps mis en tension.
Créé pour la Maison des Jonglages pour la Rencontre des jonglages et les étudiants des écoles supérieures de cirque de France.
Mise en scène pour les élèves de l’école supérieure de cirque de Toulouse, ESACTO’LIDO, et de l’école supérieure des arts du cirque de ESAC joué pendant les rencontres de la FEDEC qu’a lieu pendant le festival de cirque actuel d’Auch, CIRCA.
Bang! s’annonce comme une heure de folie durant laquelle les corps des interprètes seront poussés à bout. Intense, extrême et burlesque, Bang! sera une chose collective pour parler du réel et basta !
Claudio Stellato & Nicanor de Elia à l’ESAC.
Look At Me est un dispositif immersif où le public est invité à découvrir une nouvelle perception de son corps et de environnement qui l’entoure. L’installation se transforme dans un autre temps, en un espace performatif dans lesquels danseur et public se partagerons l’espace dans un jeu de regards et de sensations. Une mise en résonances des conventions et des convenus.
Projet de Guillaume Bautista avec Nicanor de Elia et Morgan Roggy.
Pièce pour deux danseuses et deux circassiens, présentée à Paris en septembre 2009 au Théâtre de la Cité.
Chorégraphie en collaboration avec la Compagnie ImPosture.
Improvisation réalisé par Nicanor de Elia et Giovanni diDomenico au Studio Grez dans le cadre du OFFestival.